Interview avec la CEO de ETS olida.
“Bernadette KAMANGO est l’une des femmes résilientes que nous avons rencontré pour nous partager son expérience dans l’ entrepreneuriat. femme journaliste et entrepreneure , elle démarre son business dans un contexte un peu difficile, en pleine confinement de la COVID 19 ou tout affaire cessante à cause de la pandémie, qui avait tout paralysé. c’est dans cette période qu’elle suit une formation donnée en ligne par ONU Femme qui voulait renforcer les capacités de production des femmes durant cette période afin d’ assurer leur indépendance financière.”
Q1. Parlez nous de vos débuts dans l’ entrepreneuriat?.
j’ai commencé à fabriquer mon propre savon suite aux problèmes cutanés que j’ai constaté sur ma peau et au fur et à mesure que mon entourage appréciait les résultats du changement de ma peau et suite à la demande que j’ai eu le courage de me lancer jusqu’à aujourd’hui, je suis passée de la vente en détail à la vente en gros. Aujourd’hui j’ai crée de l’emploi pour 2 personnes et j’espère agrandir encore mon secteur d’activité.
Q2. Que pensez vous de l ‘entrepreneuriat au congo et est-il possible de catégoriser les types d’entrepreneurs?
Nous avons deux catégories qui exercent l’entrepreneuriat; -ceux qui travaillent dans l’informel qu’on pourrait au mieux appelé les entreprenants et ceux qui évoluent dans le formel. ces derniers sont les entrepreneurs par le fait qu’ils détiennent les documents de création d’une entreprise dont le numéro de registre du commerce et d’identification nationale, le numéro d’impôt et les autres, ils sont d’office reconnu officiellement par l’Etat ajout-elle.
La CEO de Ets olida rencherit son point de vue sur un entrepreneur, pour Bernadette Kamongo, il est celui qui développe une idée ayant pour but principal d’apporter une réponse dans la communauté, il crée de l’emploi. Son activité doit lui procurer un bénéfice, certains disent même que l’entrepreneuriat enrichit et rend indépendant économiquement alors que l’ONG a tendance à maintenir l’entourage dans la pauvreté par le fait que les individus attendent que celle-ci leur donne tout gratuitement et les rend indépendant d’elle.
Q3. Est ce facile d’investir en RDC et quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?.
Dans tout effort à fournir, il ya toujours des difficultés.Dans l’entrepreneuriat en RDC, la principale difficulté est d’abord trouver un financement pour démarrer son affaire. il ya beaucoup des banques mais accéder à un crédit s’avère compliquer en raison des garanties exigées par le débiteur. Aucune banque ne peut prêter de l’argent sans une contre partie à hypothéquer. Ensuite, l’entrepreneur congolais ne maîtrise pas les rouages des services publiques auprès des quels, il peut s’adresser pour améliorer son business.
tout ce qui relève de ces derniers ne se fait pas sans tracasserie. l’autre problème est celui de la certification et normalisation des produits congolais .Ils ont des difficultés pour être concurrentiels sur le marché face aux produits importés provenant de l’étranger. En bref, on a l’impression que l’entrepreneur congolais est moins protégé que l’investisseur étranger et qui parvient à développer son affaire dans tous les coins de rues. Le comportement du consommateur congolais figure parmi les problèmes que nous rencontrons , pour ce dernier ,tout ce qui vient de l’extérieur est meilleur. or c’est le contraire de ce que nous rencontrons sur terrain.
Quel est votre secteur d’activité et qu’est ce qui explique le choix de ce secteur?.
Concernant mon secteur d’activité qui est la cosmétique naturelle. c’est d’abord un domaine exigeant qui touche directement à l’entretien corporel, je suis dans la fabrication des savons et huiles à base des fruits ou plantes naturelles , je suis dans la fabrication des produits 100%bio. Comme mot de la fin j’encourage l’entrepreneuriat en général mais j’invite les femmes à envahir ce secteur en créant des PME pour que nous devenions plus fortes économiquement.Soulignons que cette jeune femme est aussi formatrice concernant les activités génératrices des revenus afin de lutter contre la pauvreté et impulser l’indépendance économique du congolais ,principalement de la congolaise.
Jenny KILELE.