Laurette BIRA, est une jeune Entrepreneure évoluant dans le domaine agroalimentaire , consultante en gestion des projets et CEO à I-Kitunga ,nous l’avons contacté dans le cadre de notre projet 1millions des pme pour nous partager son expérience dans la transformation des produits agricoles en chikwange et la distribution des produits agricoles à Kinshasa .
Cette entrepreneure soutient que l’agriculture est aussi l’un des piliers du développement pour le pays , si seulement le gouvernement y investit à l’instar de la chine, la cote d’ivoire pour les pays africains .Une production et consommation locale peut être salutaire aux entrepreneurs qui sont dans ce secteur dans la mesure ou le pays pourrait atteindre l’autosuffisance alimentaire de sa population. Ce qui va nous conduire à d’autres aspects du développement. Pour cette jeune femme, un ventre affamé n’a pas d’oreille ,il faut impérativement résoudre le problème de faim avec une forte production de nos propres produits .Laurette BIRA initiatrice de la chikwangue de chez nous invite le Ministère des petites et moyennes Entreprises et ses organes techniques à savoir 🙁 ANAPEX,FOGEC ,ANADEC )doivent jouer bien leur rôle d’accompagnateur des pme du secteur Agricole en suivant de pré les fonds alloués aux fermiers ,aux agriculteurs amateurs qui n’ont pas accès à ces ressources à cause des mauvaises pratiques telles que la corruption .
En second lieu développer ce secteur en mettant les mécanismes qui prennent en compte la chaine de production des agriculteurs ,donner des ressources financières pour l’industrialisation de ce secteur et donner des opportunités aux jeunes qui s’intéressent à l’agriculture. Renforcer les structures existantes et les coopératives des femmes rurales en rapport avec les cultures maraichères , pérennes et celle des plantations de café en lieu et place de faire naitre des nouvelles structures estime-t-elle , que c’est un frein à l’élan du développement.
A la question de savoir les difficultés aux quelles ce secteur d’agriculture est confronté quotidiennement ?
La première difficulté résulte dans la logistique , la mauvaise qualité des infrastructures ,les routes sont presque impraticables qui ne permettent pas l’évacuation des produits pour la transformation, ceci va de la récolte à la distribution jusqu’à la consommation . La CEO de i – kitunga évoque également le manque de confiance de consommateurs congolais qui se plaignent souvent de la qualité des produits agricoles jugés de mauvaise qualité .qu’à cela ne tienne Moi personnellement j’ai pris en compte toutes les remarque dans le souci de s’améliorer dans la livraisons des produits a-t elle martelé. Donnant son exemple dans la production de la Chikwange ou elle a apporté sa touche d’innovation en travaillant sur la présentation de son produit phare.
A la question ,quel serait la solution pour booster ce secteur ?
La RDC doit mettre en avant le développement de l’agriculture en exploitant les atouts que regorgent ses terres car ayant une terre arable ,le Congo doit exploiter ses ressources naturelles pour devenir plus fort économiquement ;former ses agriculteurs ,les accompagner pour arriver à une bonne production locale question de nous donner notre place dans le concert des nations ,d’un Congo fort. Conclut-elle.
jenny KILELE
